Triduum de la région de Verviers à Banneux

Infos de la semaine

Feuillet du 5e dimanche de Pâques

Immaculée Conception
Saint-Hubert

Chers tous,

Potentiels pèlerins de Banneux, car invités par la Vierge des Pauvres ! 

Cette année encore au cœur du sanctuaire de Banneux se vivront durant tous les mois d’été des rassemblements-pèlerinages appelés « triduum ».

Verviers organise lui-aussi son pèlerinage et vous y invite !!

Il aura lieu du jeudi 11 juillet 10h au lundi 15 juillet 11h.

Le thème réjouira chacune et chacun d’entre vous :

«  Ensemble sous Ton voile de Tendresse ».

Chaque jour, Marie nous montrera et nous donnera de comprendre toute sa tendresse en abordant les différents sous thèmes.

Nous la prierons pour nos familles, nos proches, mais aussi pour toutes les nations !

En effet, au soir du 19 janvier 1933, lors de la 3ème apparition, pour répondre à la question de Mariette « qui êtes-vous ? »  Marie se révèle être la « Vierge des Pauvres ». Emmenant ensuite la jeune enfant à la source, Elle lui précise que la source est « pour toutes les nations, pour les malades ».  Aujourd’hui, la situation du monde est préoccupante et nous interpelle. La violence, tant proche que lointaine, fait rage. N’est-il pas urgent de nous unir dans la prière ?

Eucharisties, bénédiction des malades, prière à la chapelle des apparitions et à la source, procession aux flambeaux, soirées festives, repas dans la convivialité, ….  seront au programme de ce séjour. Un séjour qui se veut ouvert à tous, âgés ou moins âgés, en bonne ou difficulté de santé, seul ou en couple, habitant en maison de repos ou à domicile, …

Les animations spirituelles seront assurées par l’aumônier du groupe : François-Xavier Jacques.

Tous, vous êtes invités et serez accueillis dans les meilleures conditions, avec des chambres adaptées, veillant au confort de chacun.

À vos côtés, une équipe d’infirmières et de bénévoles vous accompagneront avec le plus grand soin.

Sont également invités, les jeunes à partir de 16 ans et les adultes souhaitant rejoindre l’équipe des bénévoles, pour vivre en compagnie de Marie et aux côtés des pèlerins une belle et riche expérience de don de soi.

Le montant du séjour s’élève à

165 € pour les pèlerins
155 € pour les bénévoles
80 € pour les jeunes sans revenu.

Si vous ne pouvez participer à l’entièreté du pèlerinage, il vous est loisible de rejoindre le groupe pour une journée >> le samedi 13 juillet de 9h30 à 19h30. Celle-ci comprend le repas de midi et du soir, les différentes animations, prières et eucharistie.

La participation s’élève à 30€.

Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter:

Marianne Königs GSM : 0485/ 99 64 28  > pour être bénévole 

Marie Lennerts   GSM : 0474/ 59 13 73   > pour être Pèlerin 

 >>> Tout don est le bienvenu, il permet aux moins favorisés de vivre ce temps de ressourcement, parfois unique sortie de l’année. Merci pour eux !!

Compte n° BE76 0682 2117 6595   « Œuvres de Banneux » 

                      Au nom de l’équipe organisatrice,

         Élisabeth Fransolet

Regards croisés.

Infos de la semaine

Feuillet du 4eme dimanche de Pâques

Immaculée Conception
Marie-Médiatrice
Saint-Nicolas
Saint-Hubert
Sainte-Julienne

Dimanche dernier à Banneux dans le cadre du 75ème anniversaire de la reconnaissance des apparitions, j’ai eu l’occasion de vivre un exposé sur les apparitions de la Vierge à Beauraing et à Banneux. Pour la première fois, le recteur du sanctuaire de Beauraing, l’abbé Joël Rochette, et l’abbé Palm, recteur du sanctuaire de Banneux allaient dans un climat convivial mettre en évidence les spécificités de ces apparitions.

Il faut se rappeler qu’elles adviennent dans des temps troublés, une période historique complexe avec Hitler qui conquiert le pouvoir, l’Europe est à la veille de la seconde guerre mondiale. C’est d’abord Beauraing qui est visitée par la Sainte Vierge du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933. Elle apparaîtra 33 fois consécutivement chaque soir à cinq enfants Fernande, Gilberte, Albert Voisin et André et Gilberte Degeimbre. Elle se manifeste près d’une aubépine, arbre dont les vertus médicinales sont destinées à soigner le cœur, or à Beauraing c’est la Vierge au cœur d’or qui apparaît. Elle se tient près du pont de chemin de fer, face à une école. Les premières apparitions sont discrètes, peu de paroles rien que des gestes il faut apprivoiser ces cinq enfants. Dès que la Vierge apparaît, les enfants ont ensemble et instantanément une voix transfigurée ce qui permet aux autres personnes de savoir que Marie est bien là. A Beauraing, comme à Banneux ce qui enthousiasme les enfants c’est le sourire rayonnant de la Belle Dame.

A Banneux, la Sainte Vierge apparaît à une fillette de 11 ans, Mariette Becco entre le 15 janvier et le 2 mars 1933. D’abord dans le jardin de la maison familiale et puis ensemble au fil des apparitions elles cheminent jusqu’à la source, la Vierge nous accompagne sur les chemins de nos vies. L’apparence de Marie et son message sont différents en fonction des deux lieux. A Banneux, Elle dit : « Je suis venue soulager la souffrance, croyez en moi et je croirai en vous. » Elle porte une robe blanche et bleue et a les mains jointes ou dirigées vers Mariette. A Beauraing, Elle dit : « Je suis la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, Reine des Cieux. »

Ces trois titres donnent une direction à nos vies, Immaculée c’est le projet de Dieu pour chacun de nous, Mère de Dieu nous sommes tous enfants de Dieu et Reine des cieux il y a un aboutissement pour chacun de nous auprès du Père. Elle est habillée d’une robe blanche, les mains jointes, chapelet au bras, des rayons lumineux formant une couronne sur sa tête et un cœur d’or visible au milieu de sa poitrine. Ce cœur rappelle le Sacré Cœur de Jésus et cela se confirme par les derniers mots de son message : « Aimez-vous mon Fils, m’aimez-vous ? alors sacrifiez-vous. » Dans nos vies se donner par amour, apprendre à pardonner et prier beaucoup, voilà les directions que la Vierge nous invite à suivre.

Quelles sont les originalités de Beauraing et de Banneux ? A Beauraing, il n’y a rien, un petit jardin près du chemin de fer, endroit bruyant par les activités quotidiennes, une école de filles tenue par des religieuses. Dans la Bible, le jardin est un endroit qui revient souvent : jardin d’Eden, jardin des Oliviers, jardin où se trouve le tombeau du Christ, le jardin est signe d’apaisement. Marie vient apaiser nos vies, le jardin est le lieu du passage de petites morts à la vie.

A Banneux, la Vierge apparaît dans un jardin à proximité de la maison Becco, se présentant comme la Vierge des Pauvres. Comme à Beauraing elle demande une petite chapelle, elle devient voisine de la maison de Mariette. Une source jaillit pour soulager la souffrance et nourrir notre confiance, elle nous invite à plonger les mains dans l’eau faisant ainsi mémoire de notre baptême. Dans son message, elle insiste sur l’importance d’une prière abondante : « Priez beaucoup. » Et comme à Beauraing elle rappelle qu’elle est la mère du Sauveur, la mère de Dieu.

Entre Beauraing et Banneux, il existe un lien historique créé par l’abbé Jamin vicaire à Banneux. Au moment des apparitions de Banneux, il est en plein doute sur sa foi et sa vocation. Il décide de faire un pèlerinage à Beauraing pour demander à la Vierge un signe, un miracle. De retour à Banneux, le 11 février 1933 il reçoit en pleine figure le message de la Belle Dame : « Croyez en moi… je croirai en vous… priez beaucoup. » Ce jour-là sera pour lui comme une nouvelle naissance, le miracle avait eu lieu.

A vos agendas : du 15/08/24 au 31/08/24 sera célébré à Beauraing et à Banneux la quinzaine de la gratitude pour les apparitions.

  • Le 22/08/24 nous sommes invités à un pèlerinage en car vers Beauraing où plusieurs activités seront proposées.
  • Le 31/08/24 les pèlerins de Beauraing seront accueillis à Banneux. Renseignements : Fabian Delabre 0477628250 ou pps.liege@gmail.com

Christian Ledy

Infos de la semaine

Feuillet 3e dimanche de Pâques

Immaculée Conception
Saint-Nicolas
Saint-Hubert
Sainte-Julienne

Chers frères, sœurs, et amis, dans le Christ,

Dimanche dernier, 2ème dimanche de Pâques que nous avons célébré dans l’Eglise universelle aussi comme le dimanche de la Miséricorde divine, nous avons réalisé, une fois encore de plus, combien, Jésus le Ressuscité, le Vivant éternellement, nous attire dans la Vie éternelle et bienheureuse, et vient vers nous comme Jésus le Miséricordieux en Qui la Miséricorde divine atteint son sommet et touche nos existences et nos vies réelles avec et dans le Visage humain et miséricordieux de Jésus.

Dans cette grâce infinie qu’est la Miséricorde divine, demandons encore à Dieu la grâce de l’Esprit de Pâques : Esprit de la vie, de la paix, et de la joie de Pâques, cette joie spirituelle, joie de notre salut en Jésus Christ, joie que nous sommes appelés à vivre, à partager avec les autres, et de laquelle nous sommes appelés à rayonner au milieu du monde de notre temps.

Dans la vie de l’Eglise, le fait que l’Octave de Pâques culmine dans le dimanche de Miséricorde divine nous rappelle qu’en Jésus de Nazareth, Dieu nous a tout donné de son Amour. Comme nous le partage Méliton de Sardes (v. 150-190 PCN), Evêque de Sardes en Lydie dans l’Asie Mineure, la Pâques de Jésus Christ réalise pleinement le salut de Dieu dans nos vies et nous fait vraiment participer à la vie divine, éternelle, et bienheureuse :

« Bien des choses ont été annoncées par de nombreux prophètes en vue du mystère de Pâques qui est le Christ : à Lui la Gloire pour les siècles des siècles. Amen.

C’est Lui qui est venu des cieux sur la terre en faveur de l’homme qui souffre ; Il a revêtu cette nature dans le sein de la Vierge et, quand Il en est sorti, Il était devenu homme ; Il a pris sur Lui les souffrances de l’homme qui souffre, avec un corps capable de souffrir, et Il a détruit les souffrances de la chair ; par l’esprit incapable de mourir, Il a tué la mort homicide. Conduit comme un agneau et immolé comme une brebis, Il nous a délivrés de l’idolâtrie du monde comme de la terre d’Egypte ; Il nous a libérés de l’esclavage du démon comme de la puissance de Pharaon ; Il a marqué nos âmes de son propre Esprit, et de son Sang les membres de notre corps.

C’est Lui qui a plongé la mort dans la honte et qui a mis le démon dans le deuil, comme Moïse a vaincu Pharaon. C’est Lui qui a frappé le péché et a condamné l’injustice à la stérilité, comme Moïse a condamné l’Egypte. C’est Lui qui nous a fait passer de l’esclavage à la liberté, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la tyrannie à la royauté éternelle, Lui qui a fait de nous un sacerdoce nouveau, un peuple choisi, pour toujours. C’est Lui qui est la Pâque de notre salut. C’est Lui qui endura bien des épreuves en un grand nombre de personnages qui Le préfiguraient : en Abel Il a été tué ; en Isaac Il a été lié sur le bois ; en Jacob Il a été exilé ; en Joseph Il a été vendu ; en Moïse Il a été exposé à la mort ; dans l’agneau Il a été égorgé ; en David Il a été en butte aux persécutions ; dans les prophètes Il a été méprisé.

C’est Lui qui s’est incarné dans une vierge, a été suspendu au bois, enseveli dans la terre, ressuscité d’entre les morts, élevé dans les hauteurs des cieux. C’est Lui, l’agneau muet ; c’est Lui, l’agneau égorgé ; c’est Lui qui est né de Marie, la brebis sans tache ; c’est Lui qui a été pris du troupeau, traîné à la boucherie, immolé sur le soir, mis au tombeau vers la nuit. Sur le bois, ses Os n’ont pas été brisés ; dans la terre, Il n’a pas connu la corruption ; Il est ressuscité d’entre les morts et Il a ressuscité l’humanité gisant au fond du tombeau. Ainsi soit-il. »

[Extrait de l’Homélie sur la Pâques (la Passion, la Mort, et la Résurrection) de Notre Seigneur Jésus-Christ « L’Agneau sans défaut et sans tâche » de Méliton de Sardes (v. 150-190 PCN), Evêque de Sardes en Lydie dans l’Asie Mineure.]

Chers frères, sœurs, et amis, dans le Christ, Dieu, créateur et tout-puissant, qui a ressuscité son Fils Jésus d’entre les morts une fois pour toutes et ce, pour fonder notre propre future résurrection, nous ressuscitera avec Jésus à condition que nous croyions en Jésus et en la grâce de Dieu en Jésus le Vivant, grâce dans laquelle Dieu nous sauve, nous guérit, nous purifie, nous justifie, nous vivifie, et nous sanctifie. Nous sommes toujours dans les Temps de Pâques. Christ est ressuscité ! Soyons vraiment des chrétiens et des chrétiennes pleins d’espérance et de joie de notre résurrection future et de la vie éternelle à laquelle Dieu nous appelle en Jésus le Vivant. Rendons grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que tout Peuple de Dieu le dise : Éternel est son amour ! Amen. Alléluia !

Abbé Déogratias Bahizi, vicaire.

Tous en chemin

Infos de la semaine

Feuillet du dimanche de la miséricorde


Saint-Nicolas
Sainte-Julienne et Immaculée Conception
Saint-Hubert

TOUS EN CHEMIN

Nous venons de passer une semaine avec de nombreuses célébrations qui marquent l’intensité de la Semaine Sainte pour notre foi.

Afin de permettre aux familles de vivre des célébrations adaptées aux plus petits comme aux plus grands, deux célébrations ont été préparées spécialement pour elles.

Jeudi Saint, une célébration adaptée pour les familles et les enfants a permis à chacun de prendre pleinement conscience de sa signification. Les familles ont participé à la dynamique de la célébration grâce aux dialogues qui intervenaient régulièrement. Cela nous a permis de rappeler les points importants de la célébration avec leur signification.

La Vigile Pascale adaptée aux familles a commencé en extérieur, la pluie n’était pas de la partie. Le vent nous a cependant poussé à l’intérieur de Sainte Julienne pour raviver la flamme de notre foi à la lueur de nos chandelles allumées au tout nouveau cierge pascal.

Dans les différentes écoles catholiques de notre Unité Pastorale, Pâques est aussi l’occasion d’organiser des célébrations qui passent parfois par nos églises.

L’école Notre Dame organisait une balade après le partage d’un bol de riz. Une halte de réflexion était organisée soit à l’église de l’Immaculée Conception, soit à Marie-Médiatrice.

L’école SFX2 a réuni les 740 élèves de secondaire vendredi après-midi à l’église de Sainte Julienne. Les différentes classes de secondaire ont participé à la construction de la célébration.

L’école Saint Nicolas passera par l’église de Stembert ce jeudi matin pour vivre eux aussi un moment autour de Pâques.

L’école Sainte Marie, a organisé une marche vers Banneux à laquelle toute l’école a participé, des maternelles aux primaires.

Ce deuxième dimanche de Pâques nous fera relire l’Evangile de Saint Jean qui nous présente la situation des disciples après la mort et la résurrection de Jésus. L’apôtre en personnage principal est Thomas. Il ne fait pas partie de ceux qui sont le plus souvent cité dans les Evangiles. Pourtant, c’est grâce à lui que nous retenons ce passage des Ecritures.

Dans ce passage, Thomas n’est pas présent avec les apôtres lors de la première apparition de Jésus au groupe bien enfermé dans une maison. Mais que fait-il ?

En relisant ce passage et en cherchant des pistes de compréhension, le comportement de Thomas me fait penser à celui que nous pouvons avoir dans nos vies.

En tant que chrétien, nous pouvons avoir des moments de doute dans notre foi. Peut-être que Thomas était dans un de ces moments. Après la mort et la résurrection de Jésus, il peut se poser des questions.  Savoir s’il n’aurait pas dû agir autrement ? Peut-être se sent-il coupable ou qu’il a des remords ? Comment rester en relation avec Dieu ? Dieu est-il prêt à me pardonner ?

Jésus apparaîtra une deuxième fois au milieu des apôtres afin que Thomas puisse le voir. C’est la grande preuve de la miséricorde de Dieu. Il donne sa chance à l’incrédule, celui qui ne peut pas croire sans avoir vu, de changer de position et de devenir peut-être celui qui pourrait servir d’exemple pour les chrétiens de demain. On peut avoir du mal à croire sans voir, mais ce que nous cherchons à voir est-ce vraiment ce que nous devons voir ?

Même si la caractéristique que l’on retient de Thomas n’est pas très flatteuse, elle permet cependant d’illustrer la grande miséricorde de Dieu. Il est toujours prêt à nous pardonner notre manque de foi. Mais sommes-nous toujours prêts à accepter ce pardon de Dieu ?

« La miséricorde, nous dit le Pape François, est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours, malgré les limites du péché. C’est également la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun, lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère, la sœur, qu’il rencontre sur le chemin de la vie. »

Bonne semaine,

Isabelle.

« IL est ressuscité » Alléluia ! Il est vivant !

Infos de la semaine

Feuillet du dimanche de Pâques

Immaculée Conception
Marie-Médiatrice
Saint-Nicolas
Saint-Hubert

Chers paroissiens, chers lecteurs et amis de l’Unité Pastorale Notre Dame du Magnificat Verviers-Sud,

Au terme de quarante jours de Carême commencé le Mercredi des Cendres, c’est en cette fin du mois de mars que nous célébrons la grande fête chrétienne, la fête des fêtes, la fête de Pâques.  Nous venons de vivre le Triduum Pascal qui débouche sur le dimanche de Pâques en passant par le soir du Jeudi Saint, jour de l’institution de l’Eucharistie et du Sacerdoce lorsque Jésus partagea son dernier repas avec ses apôtres ;  puis la Passion du Christ le Vendredi saint- jour qui rappelle que Jésus n’a pas fait semblant, que son arrestation, son agonie – c’est-à-dire son combat ultime en engageant tout son être, son corps et son esprit-  et sa mort sur la croix sont des actes vrais ; puis la Vigile pascale qui constitue le point central et l’aboutissement du Triduum car nous célébrons la Résurrection de Jésus, c’est-à-dire la victoire de l’amour sur la mort.

C’est donc le Temps pascal, le temps de joie et d’exultation qui s’ouvre devant nous et qui va se prolonger pendant une cinquantaine de jours pour se terminer avec la fête de la Pentecôte, fête du don de l’Esprit-Saint aux disciples du Ressuscité, mais aussi un événement qui a marqué la naissance de l’Eglise missionnaire.

Pendant tout ce temps, il s’agit bien entendu de la « Résurrection » du Christ qui nous rend heureux et joyeux et c’est ce que nous évoquons et revivons dans chaque célébration de l’Eucharistie.  Mais en même temps il y a notre joie, c’est-à-dire la joie de l’homme qui se sait désormais sauvé de la finitude et du néant après sa mort, car la résurrection de Jésus offre à l’homme une ouverture à la vie même de Dieu, et c’est cela sa destinée. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le salut que Dieu nous donne par son Fils Jésus, « premier né d’entre les morts ».

Parlant justement du salut qu’il nous obtient, il faut rappeler que c’est à travers toute sa vie que le Christ nous sauve, une vie d’amour donné et offert de diverses manières aux hommes avant d’envoyer le signe ultime, celui du sacrifice de son corps et de sa vie sur une croix ! C’est une vie qui est passée par la souffrance et la mort certes, mais qui culmine dans la Résurrection, victoire de l’amour et de la vie sur la mort.

Mais pour moi il y a un autre élément qui attire toute mon attention quand je réfléchis sur cet heureux événement de la Résurrection : en célébrant notre foi au Christ Ressuscité, nous célébrons aussi et surtout la Foi de Jésus. « Nous célébrons la foi, c’est-à-dire la confiance totale et indéfectible de Jésus en son Père à qui il a rendu son Esprit en cette heure de confusion et d’obscurité sur le Golgotha et de qui il l’a

reçu à nouveau dans la lumière du Premier Jour ».

Pour moi tout cela devrait nous amener à prendre suffisamment conscience que croire en Jésus Ressuscité et en sa foi ne doit pas rester quelque chose d’abstrait ou quelque chose qui ne demande qu’une vague adhésion de notre cœur ! Croire en Jésus et sa foi c’est aussi croire comme Lui, c’est-à-dire travailler à la réalisation du Royaume qu’il a annoncé et qu’il est venu inaugurer.  

Après les premiers témoins de la résurrection qui ont vu et qui ont cru, le Christ Ressuscité lui-même est apparu à ses apôtres et le message clé des récits de ses apparitions est cette affirmation : « Il est vivant », « il est présent ».  Ce message vaut la peine d’être répété et répercuté encore aujourd’hui : même au sein de l’obscurité et des confusions de notre monde et de nos vies personnelles, il est présent et vivant et il nous appelle non seulement à ne jamais perdre foi en la vie, mais aussi à nous consacrer tout entiers à travailler à sa pleine et définitive victoire sur le Mal.

En définitive, nous pouvons dire que croire en la résurrection, c’est accepter de toujours recommencer, à créer du neuf, à créer de la vie, à sortir, c’est nous engager dans les chemins nouveaux qui s’ouvrent à nous, c’est être créateurs de nouveaux rapports humains, familiaux, sociaux, politiques…  Oui c’est aujourd’hui que nous pouvons sauver la vie de ce qui l’avilit, faire des choses bonnes et belles, des gestes généreux qu’on a envie d’éterniser…

Je souhaite à chacune et chacun, vous, membres de nos communautés paroissiales, de vivre intensément ce temps Pascal et d’entrer avec joie dans la dynamique de l’espérance qui nous tourne vers la vie. Soyons les acteurs de notre vie, éclairés par la foi, guidés par l’espérance, portés par la charité.

Redisons-le : « Christ est vraiment ressuscité, Alléluia » ! Par sa résurrection, il nous donne la vie.

Saintes et Joyeuses Fêtes Pascales à chacune et chacun.

Oscar MUREKEZI, votre curé.