Les horaires de la semaine Sainte

Célébration de la réconciliation
Mardi 4 avril à 18h30 à Marie-Médiatrice (avec sacrement du pardon individuel pour ceux qui le souhaitent)

Dernière Cène

Jeudi 6 avril à 17h45 à Saint-Julienne
                       à 20h à Saint-Nicolas

Chemin de Croix
Vendredi 7 avril à 15h à Saint-Hubert et Saint-Nicolas

Office de la Passion
Vendredi 7 avril à 20h à Marie-Médiatrice

Vigile Pascale
Samedi 8 avril  à 17h45 à Sainte-Julienne
à 21h à l’Immaculée Conception

Dimanche de Pâques
Dimanche 9 avril à 9h30 à Saint-Nicolas
à 10h à Saint-Hubert
à 11h à Sainte-Julienne

Lundi de Pâques
Lundi 10 avril 10h à Sainte-Julienne

Bonnes nouvelles ! 

LA REPRISE DES GESTES ET SYMBOLES LITURGIQUES

Infos de la semaine

Feuillets du dimanche des Rameaux
Immaculée Conception
Marie-Médiatrice
Saint-Nicolas
Saint-Hubert
Sainte-Julienne

Chers Paroissiens, chers lecteurs,

Nous poursuivons notre marche vers la fête de Pâques puisque nous en arrivons au 5ème et dernier dimanche de Carême. Dimanche prochain c’est le dimanche des Rameaux et de la Passion qui nous fait entrer dans la semaine Sainte. Celle-ci nous permet de suivre et contempler le chemin du Christ qui, dans son ultime combat d’adhésion et d’obéissance au projet divin du Père pour notre salut, accepte de souffrir la passion et mourir avant d’être ensuite remonté du séjour des morts, inaugurant ainsi une ère nouvelle par sa résurrection. Cette Passion, mort et résurrection de Jésus montre bien que l’amour de Dieu ne nous épargne pas les vicissitudes de notre condition humaine mortelle, mais elles nous ouvrent un au-delà, un avenir !

Que ce dernier dimanche de carême soit pour chacune et chacun une belle occasion de porter un regard sur ce que nous avons vécu depuis le mercredi des cendres et ce que nous allons vivre dans notre montée vers la résurrection. Pour ce faire, demandons-nous où nous en sommes vraiment en termes de réconciliation, de pardon, de souci de ceux et celles qui ont besoin de nous, et bien entendu de l’imprégnation réelle de la vie quotidienne par notre foi…

Vous avez constaté qu’il y a deux fêtes solennelles qui, chaque année, viennent se glisser dans notre cheminement de carême : il s’agit de la fête de Saint Joseph le 19 mars (dimanche dernier donc) et celle de l’Annonciation du Seigneur le 25 mars (Samedi). Les célébrations dominicales ont un peu voilé ces deux fêtes parce qu’il n’y a pas plus solennité que célébrer la mort et la résurrection de Jésus. Mais ce qui est important est que nous y pensions pour prier avec Marie et Joseph. Nous pouvons déjà leur demander de nous obtenir la grâce nécessaire qui nous permette, à nous aussi, de chasser nos peurs et nos réticences pour accueillir l’inattendu de Dieu dans notre vie.

J’ai aussi des bonnes nouvelles à vous annoncer ce week-end : Vous savez que depuis l’arrivée surprenante de la pandémie du Covid-19, il a fallu prendre certaines mesures sanitaires dans l’espoir d’en limiter la propagation et les contaminations entre les gens. Cela nous a amenés à abandonner certaines pratiques et gestes qui nous sont chers lors de nos liturgies. La bonne nouvelle est que nous avons récemment reçu quelques directives diocésaines offrant des pistes pour accompagner la reprise de ces gestes et symboles liturgiques. 

En résumé, vu que le virus semble avoir perdu sa vigueur et le spectre d’une nouvelle flambée s’éloigner résolument, tout est une question de voir comment restaurer ce qui peut l’être. Le Service Liturgie et Sacrements du diocèse nous invite à penser notamment :

À l’usage des bénitiers à sec depuis trop longtemps et que l’on pourrait remplir à l’occasion de la nuit de Pâques.

Au geste de paix réduit à un sourire ou un salut lointain et qui pourrait retrouver sa vérité tactile.

À la communion sous les deux espèces régulière dans certains lieux mais abandonnée pour la bonne cause, un geste trop décisif pour être perdu ;

À la communion sur la langue pour qui la désire.

À une réelle fraction du pain où les hosties rompues sont partagées entre tous ou au moins quelques-uns.

À l’accueil à l’entrée de l’église et à l’au revoir à la sortie qui ne se priveront plus de chaleureuses poignées de main et à bien d’autres gestes qu’il est impossible d’énumérer ici dans la célébration des baptêmes, des funérailles, de l’onction des malades…

De même à l’approche des fêtes pascales, nous pensons aussi qu’il est bon de retrouver quelques grands gestes si porteurs de sens qui ont dû être mis dans l’ombre mais ne peuvent rester aux oubliettes : la distribution des Rameaux du dimanche de la Passion, la fraction du pain, la communion à la coupe et le lavement des pieds du Jeudi saint, la vénération de la croix du Vendredi, le partage de la lumière de la Vigile pascale…

Le même service nous rappelle que « La liturgie est un langage du cœur et du corps, elle parle par ces symboles forts… Ne nous en privons plus désormais et soyons sûrs qu’une célébration bien menée et bien vécue touche la profondeur du cœur croyant. « L’ars celebrandi, l’art de célébrer, est certainement l’une des façons de prendre soin des symboles de la liturgie et de croître dans une compréhension vitale de ceux-ci. » (Pape François, Desiderio desideravi, lettre apostolique, juin, 2022, n°48).

Nous nous en réjouissons donc, mais cela pourrait aussi être une occasion de réfléchir profondément sur certaines pratiques et voir ce qu‘il y a de mieux à faire en termes d’hygiène de base pour repartir du bon pied. Je le dis parce que le covid semble avoir perdu sa vigueur certes, mais il y a d’autres microbes que nous devons éviter de se transmettre en prenant certaines précautions !  Nous nous y pencherons en Equipe pastorale très prochainement et s’il y a l’une ou l’autre chose à préciser, nous reviendrons vers vous !

Belle et fructueuse montée vers Pâques à toutes et tous,

Oscar MUREKEZI, votre Curé.

Quand laetare et Saint-Joseph se fêtent ensemble.

Infos de la semaine

Feuillets du 4ème dimanche de Carême
Saint-Nicolas
Saint-Hubert

Nous voici déjà au quatrième dimanche de carême, dimanche de la joie. Laetare, mot latin signifie « réjouissez-vous » était déjà présent dès l’antiquité chrétienne. Nous nous réjouissons par rapport au chemin de conversion parcouru mais aussi parce que nous voyons Pâques se rapprocher de nous. Ce dimanche marque un semblant de pause dans notre carême nous permettant d’ouvrir d’autres horizons, en participant notamment à la collecte de carême au profit des agriculteurs du Brésil. Cette année, la laetare coïncide avec la fête de saint Joseph, ce saint dont on ne connaît pas grand-chose si ce n’est l’essentiel. C’est par son silence que Joseph s’est conformé à la volonté de Dieu, c’est son silence qui l’a conduit à la sainteté. L’origine de la joie de Saint-Joseph, c’est l’évangile de Mathieu qui nous le révèle « Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit et prit Marie son épouse. » Sept joies de Saint-Joseph sont inscrites dans les Saintes Ecritures :

Première joie : annonce de l’ange à Joseph (Mt 1,20)

Deuxième joie : la naissance de Jésus (Lc 2,14)

Troisième joie : donner à l’enfant le nom de Jésus (Lc 2,21)

Quatrième joie : les mages rendent louange à Jésus  (Mt 2,11)

Cinquième joie : la rencontre avec Siméon au temple (Lc 2,34)

Sixième joie : son retour en Israël après la fuite en Egypte ( Mt 2,20)

Septième joie : retrouver Jésus dans le temple après 3 jours de recherche ( Lc 2,46)

Comme Saint- Joseph, chaque chrétien possède une joie spécifique qui est un des fruits de la foi que nous développons en présence et grâce à l’Esprit Saint. La foi c’est avoir sur toute chose le regard de Dieu, notre joie se nourrit de l’espérance du salut. A tous je souhaite une bonne laetare et une bonne fête de Saint- Joseph.

  Christian Ledy.

Prière à Joseph, mon ami

Joseph, on t’appelle le juste, le charpentier, le silencieux ;
moi, je veux t’appeler « mon ami ».
Avec Jésus, ton fils et mon Sauveur,
avec Marie, ton épouse et ma Mère,
tu as ta place dans mon cœur, tu as ta place dans ma vie.
Ta présence sur mon chemin, elle est discrète comme ton silence ;
mais je te reconnais bien à ton regard attentif,
à ton cœur disponible, à ta main secourable.
Prends ma main et conduis-moi,
lorsque l’ombre et la nuit rendent mes pas incertains.
Toi qui as cherché le Seigneur, toi qui l’as trouvé, dis-moi où il est.
Dis-moi où il est, quand l’épreuve et la souffrance sont le pain quotidien.
Dis-moi où il est, quand l’espérance relève mon courage et m’invite à avancer avec plus d’entrain.
Dis-moi où il est, quand on vient près de moi, chercher réconfort, amitié et joie.
Joseph mon ami, toi qui a cheminé à travers les rayons et les ombres,
apprends-moi à rencontrer le Seigneur dans le quotidien de ma vie.
Toi, le témoin étonné de l’action de l’Esprit,
aide-moi à reconnaître ses merveilles et à lui être soumis.
Garde bien ouverts mon cœur et ma main.
Amen.

Le Brésil, un pays qui a de grandes richesse

Infos de la semaine

Feuillets du 3ème dimanche de Carême
Immaculée Conception
Marie-Médiarice
St-Nicolas
St-Hubert
Ste-Julienne

La semaine prochaine aura lieu la première collecte de partage. Nous avons demandé à Sœur Maria de nous parler un peu de son pays.

             J’habite dans le Nord-Est du Brésil. La région est délimitée par une grande rivière qui s’appelle Saint François d’Assise. La province s’appelle Pernambuco et sa capitale c’est Recife. Une des villes les plus connue s’appelle Petrolina. Rio de Janeiro et la statue du Christ est au Sud à +\- 1.900km. C’est à deux jours de voiture La forêt amazonienne est au Nord-Ouest du Brésil.

Les grandes entreprises prennent l’eau du fleuve pour irriguer leurs plantations sans tenir compte des habitants. Ils utilisent des produits chimiques qui provoquent des cancers et des problèmes respiratoires. La majorité des habitants de la région sont pauvres et n’ont pas les moyens d’acheter le matériel pour irriguer leurs terres. Notre région est très aride. Elle est idéale pour cultiver des noix de Coco, canne à sucre, mangue, ananas, bananes, raisins pour le vin…

La culture brésilienne est représentée par l’ensemble des traditions, des manifestations culturelles, des coutumes, de la cuisine et de la religion des peuples qui ont vécu dans le pays tout au long de l’histoire. En raison d’un grand processus de métissage ethnique, le Brésil est l’un des pays avec la plus grande diversité culturelle au monde.

Le sourire affectueux du Christ est dans la beauté de la nature. Dans notre pays, nous avons beaucoup de beautés naturelles dont nous sommes très fiers, comme nos belles plages, les chutes d’Iguazu, l’archipel de Fernando de Noronha, le monument du Christ Rédempteur considéré comme l’une des sept merveilles du monde, et beaucoup d’autres qui méritent d’être connus et visités. Le Brésil est le 5ème plus grand pays au monde et le plus riche en biodiversité. Il y a des grandes ressources naturelles de belles forêts et rivières, de nombreux animaux de différentes espèces. Notre terre est fertile et bonne pour la plantation de nombreuses graines.

Toutefois, cette richesse ne profite pas à tou(te)s. Malgré le succès commercial du Brésil à l’international, son modèle d’agriculture industrielle n’arrive pas à nourrir son peuple. En 2023, 33 millions de Brésilien(ne)s souffrent encore de la faim et plus de la moitié de ses 213 millions d’habitant(e)s sont en situation d’insécurité alimentaire (PENSSAN Network, 2022). La croissance économique du pays s’est fondée sur l’exploitation des ressources naturelles et sur l’expansion agricole, au détriment des populations autochtones et des communautés traditionnelles. Celles-ci voient leurs cultures annihilées. L’insécurité alimentaire et nutritionnelle de la population brésilienne est une conséquence de la concentration des terres et des revenus au Brésil, qui privilégie les exportations et ignore la souveraineté alimentaire de sa population.

En ce temps de Carême où nous sommes appelés à vivre le partage et à lutter pour la justice sociale, nous demandons votre aide pour que nous puissions ensemble apporter un soutien à tous les mouvements sociaux qui luttent pour les droits du peuple. Faire un don de 60 euros contribue à financer la distribution de semences durables à des communautés rurales brésiliennes. Chaque don supérieur ou égal à 40 euros permet une déduction fiscale de 45% du montant.

Un tout grand merci à chacun(e).

sœur Maria de Lourdes