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Petit rappel
Nous fêtons ce 4 décembre 2023 les soixante ans de la « Constitution sur la Sainte Liturgie » (Sacrosanctum Concilium) qui a lancé et orienté la réforme liturgique qui allait s’en suivre.
Depuis Vatican II, les fidèles sont invités à une « participation active » à la messe pour manifester le caractère « communautaire » de la célébration. Une participation pleine et active de tout le peuple est ce qu’on doit viser de toutes ses forces dans la restauration et la mise en valeur de la liturgie. Les rites manifesteront une noble simplicité, seront d’une brièveté remarquable et éviteront les répétitions inutiles.
L’Église cultive les qualités et les dons des divers peuples et elle les développe. (…) Pourvu que soit sauvegardée l’unité substantielle du rite romain, on admettra des différences légitimes et des adaptations à la diversité des assemblées, des régions, des peuples… »
Autre décision importante et éminemment significative : donner plus de place à la Parole de Dieu. Celle-ci est au cœur de toute action liturgique et il y a lieu d’en favoriser l’accès : « Dans la célébration de la liturgie, la Sainte Écriture a une importance extrême. (…) Aussi, pour procurer la restauration, le progrès et l’adaptation de la liturgie, il faut promouvoir ce goût savoureux et vivant de la Sainte Écriture… » (§ 24) Et donc : « Pour présenter aux fidèles avec plus de richesse la table de la Parole de Dieu, on ouvrira plus largement les trésors de la Bible… »
Qui décide des rites et gestes ?
Le missel romain qui décrit le rituel de la messe précise que « l’évêque diocésain est celui qui règle et promeut toute la vie liturgique de son diocèse et en est le gardien ». L’organisation de la liturgie appartient aussi aux conférences épiscopales, ce qui permet des adaptations cohérentes avec la culture locale.
Quant à la « participation active » des fidèles, elle doit être réalisée en « favorisant les acclamations du peuple, les réponses, le chant des psaumes, les antiennes, les cantiques et aussi les actions ou gestes et les attitudes corporelles. On observera aussi en son temps un silence sacré », explique le Concile (SC n. 30) qui demande que les livres liturgiques veillent aussi attentivement « à prévoir le rôle des fidèles ».
Que demande le missel romain ?
Les rites doivent manifester « une noble simplicité », être « d’une brièveté remarquable »et éviter « les répétitions inutiles ». Le missel insiste sur le caractère « communautaire » de la messe : il implique que « les dialogues entre le prêtre et les fidèles rassemblés, ainsi que les acclamations, possèdent une grande signification ». Concernant les gestes, les fidèles font le signe de croix au début de la messe, puis après la bénédiction finale. Leur attitude varie au cours de la célébration. Ainsi, ils se tiennent « debout depuis le début du chant d’entrée, ou quand le prêtre se rend à l’autel, jusqu’à la prière d’ouverture inclusivement » ; puis «au chant de l’Alléluia avant l’évangile ; pendant la proclamation de l‘évangile ; pendant la profession de foi et la prière universelle ». Les fidèles sont également debout « depuis l’invitation prions ensemble avant la prière sur les offrandes jusqu’à la fin de la messe », exception faite de quelques moments.
La position assise est en effet préconisée « pendant les lectures qui précèdent l’évangile et le psaume ; à l’homélie et pendant la préparation des dons pour l’offertoire ; et, si on le juge bon, pendant qu’on observe un temps de silence sacré après la communion ». Le missel romain prévoit aussi l’agenouillement, au moment de la consécration, « à moins que l’état de santé, l’exiguïté des lieux ou le grand nombre des participants ou d’autres justes raisons ne s’y opposent », auquel cas il est suggéré une « inclination profonde » après la consécration.
Des fidèles laïcs peuvent se rendre à l’ambon pour lire les textes qui précèdent l’évangile, lire les intentions de prière, ou participer à la procession des offrandes avant l’offertoire.
Autre rituel essentiel, « le signe de la paix à transmettre » : la façon de procéder « sera décidée par les Conférences des évêques, selon la mentalité et les us et coutumes de chaque peuple ».
La communion des fidèles est « fortement » recommandée, Le communiant reçoit l’hostie « dans la bouche ou bien, là où cela est autorisé, dans la main, selon son choix ». Dans ce dernier cas, il «la consomme aussitôt et intégralement ».
Voici quelques pistes de réflexion qui nous permettent d’avoir une juste approche sur nos attitudes lors des célébrations. Il est cependant important de tenir compte de la spécificité de l’assemblée en n’oubliant pas que le plus important sont les fruits produits par la célébration.
Christian Ledy.