Dieu un artisan infatigable de paix.

Infos de la semaine

Feuillet du 11e dimanche du temps ordinaire

Immaculée Conception
Marie-Médiatrice
Saint-Nicolas
Saint-Hubert
Sainte-Julienne

La semaine passée, le 6 juin, une grande partie du monde rendait hommage à ceux qui s’étaient battus pour la liberté. En regardant et en écoutant le témoignage de certains combattants ou certains de leur famille, une question me vint à l’esprit : quelle est la place de Dieu dans un moment aussi affreux ? Plusieurs images nourrissent ma réflexion ; un prêtre célébrant la messe sur le pont d’un bateau de guerre, Jésus prince de la paix est présent auprès de ces hommes prêts à donner leur vie pour la liberté du monde. Un autre nous montre une bible offerte par sa maman alors qu’il partait faire la guerre avec beaucoup d’émotions il nous disait elle a été à mes côtés chaque jour. Un autre témoignait : « Nous étions dans les barges et en approchant de la plage, nous priions et nous récitions les psaumes. » La place de Dieu dans les conflits que nous connaissons encore aujourd’hui en Ukraine, en Israël est une place qui nous permet d’espérer en un autre monde, une vie meilleure. La place de Dieu est celle de l’espoir et de la créativité aboutissant à des processus de paix. Mais Dieu est avant tout au milieu de la souffrance, au cœur même des traumatismes et des tragédies de notre monde. Dieu est aux côtés de ceux qui souffrent et Il entend leurs cris. L’histoire nous montre que c’est souvent dans les ténèbres les plus écrasantes que Dieu fait briller la lumière la plus radieuse. Nous pouvons penser à la cellule sombre d’Auschwitz de Saint Maximilien Kolbe se sacrifiant pour sauver la vie de son codétenu. Au cœur de l’horreur Dieu répond en faisant briller un rayon d’amour. Un des plus grands désirs de Dieu pour l’homme est la paix car Il veut notre bonheur et celui-ci est impossible si la guerre est présente. Jésus après sa résurrection a dit à ses apôtres comme Il nous le dit aujourd’hui : « C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne » (Jn 14, 27) Il rappelait alors la volonté de son Père pour chacun de nous : paix, communion les uns avec les autres et bonheur. Espérons que notre prière personnelle ou communautaire puisse nourrir et fasse grandir l’espoir d’une paix prochaine, notamment pout l’Ukraine et pour Israël.

                                                                             Christian Ledy

La prière du Pape pour la paix

Seigneur Dieu de la paix, écoute notre prière !
Nous avons essayé tant de fois et pendant tant d’années de résoudre nos conflits par nos propres pouvoirs et par la force de nos bras. Combien de moments d’hostilité et de ténèbres avons-nous vécus ? Quelle quantité de sang a été versée ? Combien de vies ont été brisées ? Combien d’espoirs ont été enterrés ?… Mais nos efforts ont été vains.
Maintenant, Seigneur, viens à notre aide ! Accorde-nous la paix, enseigne-nous la paix ; guide nos pas sur le chemin de la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs, et donne-nous le courage de dire : « Plus jamais la guerre ! » ; « Avec la guerre, tout est perdu ». Distille dans nos cœurs le courage de prendre des mesures concrètes pour parvenir à la paix.
Seigneur, Dieu d’Abraham, Dieu des prophètes, Dieu d’amour, tu nous as créés et tu nous appelles à vivre comme frères et sœurs. Donne-nous chaque jour la force d’être des instruments de paix ; permets-nous de voir tous ceux qui croisent notre chemin comme notre frère ou notre sœur. Rends-nous sensibles à l’appel de nos citoyens qui nous exhortent à transformer nos armes de guerre en instruments de paix, notre inquiétude en confiance et nos querelles en pardon.
Garde vivante en nous la flamme de l’espérance, afin qu’avec de la patience et de la persévérance, nous puissions opter pour le dialogue et la réconciliation. De cette façon, que la paix triomphe enfin et que les mots « division », « haine » et « guerre » soient bannis du cœur de chaque homme et de chaque femme. Seigneur, désamorce la violence de nos langues et de nos mains. Renouvelle nos cœurs et nos esprits, afin que le mot qui nous rassemble toujours soit « frère », et que notre mode de vie soit toujours celui de : Shalom, Paix, Salaam !
Amen.