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En ce temps de Carême, les confessions se multiplient dans nos paroisses. L’appel à la conversion est fort, et de nombreux fidèles s’approchent du sacrement de la réconciliation ou de l’absolution. Cependant, il n’est pas rare d’être intimidé à l’idée de se confesser, même après des années de pratique de ce sacrement. La peur du jugement du prêtre, la honte des fautes à avouer, la difficulté à formuler ses péchés peuvent poser des obstacles et rendre l’accès à ce sacrement exigeant et, pour certains, presque insurmontable.
Si vous vous trouvez en train de lutter pour aller vous confesser, voici quelques conseils pour vous aider :
1. Souvenez-vous que votre confesseur est lui-même un pécheur. Lui aussi a besoin de se confesser, car il ne peut pas s’absoudre lui-même. C’est pourquoi il n’est pas là pour vous juger, mais pour vous aider. En effet, quand vous approchez le sacrement de réconciliation, le prêtre ne voit pas en vous un mauvais chrétien, mais un frère ou une sœur qui, comme lui-même, demande le salut et la miséricorde de Dieu.
2. Essayez de parler librement avec le prêtre, exprimez vos difficultés à vous confesser, vos craintes et votre honte. C’est son devoir de vous mettre à l’aise ! Un saint père a dit un jour : « Ayez honte de pécher, et non de vous confesser ». Soyez rassurés que vous n’allez pas scandaliser le prêtre par votre confession; ce ne sont pas des histoires vertueuses qu’il attend d’écouter dans le confessionnal. Il désire écouter vos péchés et se réjouir avec vous du pardon accordé par Dieu.
3. Ne cherchez pas à formuler un récit détaillé. La confession n’est pas une autobiographie. Prendre le temps d’examiner sa conscience est important, mais cela ne signifie pas qu’il faut énumérer chaque faute et détail depuis votre dernière confession (surtout si cela fait des années !). Il suffit d’exprimer en toute sincérité les fautes commises — ce que vous avez fait et que vous n’auriez pas dû faire, ainsi que ce que vous auriez dû faire mais avez omis de faire — leur fréquence (une approximation) et un regret sincère. L’essentiel est un aveu sincère, exprimant à la fois le fait du péché et votre regret d’avoir péché.
4. Rappelez-vous qu’aucun péché n’est trop grave pour être absous. La miséricorde de Dieu dépasse infiniment les péchés de tous les hommes réunis, et le prêtre en est pleinement conscient. Ce n’est pas son propre pardon qu’il donne au pécheur, mais celui du Christ. S’approcher du sacrement de réconciliation, c’est s’approcher de Dieu qui communique sa grâce de miséricorde au pénitent. Lorsque le prêtre lève la main pour vous absoudre, voyez la main, perforée par la crucifixion, de Jésus-Christ qui vous absout.
La confession est un sacrement de guérison et de paix. Il nous permet de retrouver la grâce de Dieu et de guérir nos blessures intérieures. En nous confiant humblement à Lui, nous découvrons la profondeur de sa miséricorde et la joie du pardon. N’ayons pas peur de nous approcher du Seigneur.