Un pas dans l’Espérance !

Infos de la semaine

Chers Paroissiens, chers lecteurs,

La fête de Pâques que nous venons de célébrer n’est pas une affaire d’une seule journée parce que nous avons le « Temps pascal » qui s’étend du jour de Pâques au dimanche de la Pentecôte. Il dure cinquante jours pour nous permettre de prendre le temps de savourer la joie de la résurrection. En plus, étant donné que nous sommes dans l’année sainte de l’espérance, le Vicariat diocésain « Annoncer l’Evangile » a mis à notre disposition neuf billets spirituels qui mettent en exergue l’espérance offerte à travers les lectures des dimanches et de l’Ascension pour permettre à chacun, semaine après semaine, de faire « un pas dans l’Espérance » ! Je vous laisse découvrir la piste de méditation de ce 3ème dimanche de Pâques pour soutenir notre prière pendant la semaine.

En ce troisième dimanche de Pâques, les textes nous appellent à vivre dans la joie à la suite du Ressuscité. Ils nous ouvrent à l’espérance. Quelle merveille ce récit qui peut nous nourrir si nous voulons prendre le temps pour le laisser féconder notre cœur comme la rosée du matin. Simon-Pierre, retourne à ses occupations d’avant sa rencontre avec Jésus, la pêche, et ses compagnons le suivent. Cette nuit ne leur était pas favorable. Oui depuis la mort de Jésus ils vivent dans un fameux désarroi et dans la nuit. Ils ne prennent rien. Heureux sont-ils ces apôtres de trouver quelqu’un sur la rive pour les inciter à recommencer et de faire confiance à son conseil. C’est au petit matin, au lever de LA LUMIÈRE que cet étranger se trouve là comme au matin de Pâques. Et cette confiance est non seulement féconde, mais leur donne de reconnaître Jésus Vivant. Les apôtres ont entendu, ont fait confiance et ont reconnu dans cet étranger affamé Jésus Vivant, Dieu présent parmi nous. Le premier qui le reconnaît est le disciple qu’il aimait, comme devant le tombeau ouvert. Quelle énorme importance de l’amour dans toutes nos relations. On connaît et reconnaît vraiment qu’avec le cœur. (Dora LAPIERE)

Le Ressuscité se montre aux disciples et s’approche d’eux comme il le faisait autrefois aux jours de sa vie terrestre. Leurs liens avec lui ne sont pas disparus, ils sont transformés. C’est pourquoi, l’auteur de l’évangile écrit que « c’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples ». Les apparitions de Jésus Ressuscité sont toutes des manifestations d’une présence nouvelle que les disciples expérimentent. Les détails du récit sont là pour nous faire comprendre que cette présence du Ressuscité, même si elle est différente de sa présence terrestre, est une présence tout aussi réelle, une présence qu’on sent dans la vie de tous les jours. Pas besoin de quitter ses occupations pour rencontrer Jésus. Comme les disciples, tu peux le rencontrer dans tes occupations habituelles : au travail, dans les conversations au téléphone ou pourquoi pas sur Twitter ou Facebook, dans les personnes que tu croises, dans tes amis, dans tes enfants, dans les jeunes, dans les personnes âgées etc. Le temps pascal nous permet de nous laisser imbiber profondément de la présence de Jésus Ressuscité, Celui qui est vivant hier, aujourd’hui et demain. Même lorsque sa présence semble disparaître, il ne faut pas se décourager. Il est toujours là. Comme les disciples, ouvrons les yeux de la foi et nous pourrons dire « C’est le Seigneur ». Vous voyez que ce beau récit de l’évangile est rempli de richesse et de leçons qui peuvent nous aider à vivre mieux notre engagement de chrétien-croyant dans un monde où la foi en la Résurrection de Jésus disparaît souvent des écrans de radar. C’est à nous, à l’exemple de Pierre et des Apôtres dont parle la première lecture, d’être les témoins de tout cela et de crier à pleine voix comme il est dit dans la lecture de l’Apocalypse : « Lui, l’Agneau immolé, il est digne de recevoir puissance et richesse, sagesse. » (Mgr Hermann GIGUERE)

« Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ… Nous sommes « disciples missionnaires »… » (Evangelii Gaudium, n° 120) Et nous, qu’attendons-nous pour partager cette « Bonne Nouvelle » ?

Pour vous,

Oscar MUREKEZI, votre curé