Dimanche dernier, nous avons évoqué les « billets spirituels » proposés par le Vicariat diocésain Annoncer l’Évangile, dans le cadre de l’année sainte de l’Espérance. Ces méditations hebdomadaires nous accompagnent tout au long du Temps pascal, pour faire, semaine après semaine, un pas dans l’Espérance à la lumière des lectures dominicales.
Aujourd’hui, en ce 4ᵉ dimanche de Pâques, nous découvrons un visage plein de tendresse : celui de Jésus, le Bon Pasteur. L’Évangile nous le présente comme le berger attentif, celui qui connaît ses brebis, les appelle par leur nom, parle à leur cœur et leur donne la vie éternelle. Jésus ne se contente pas de nous accompagner dans notre quotidien (3ᵉ dimanche) : il nous précède, il nous guide. Il nous appelle chacun par notre nom et nous confie une mission.
C’est pourquoi ce dimanche est aussi nommé « Journée mondiale de prière pour les vocations ». Nous portons dans la prière les prêtres, diacres, religieux, religieuses, consacré(e)s, mais aussi tous les chrétiens. Car chaque baptisé est appelé à s’engager pour le bien de tous, à vivre sa foi comme un don pour les autres, dans les petits gestes du quotidien comme dans les engagements durables.
Le pape François, dont l’enseignement continue d’inspirer l’Église, nous rappelait récemment que le but de toute vocation, c’est de devenir « des hommes et des femmes d’espérance », capables d’annoncer l’Évangile dans un monde profondément blessé. Cette espérance est fondée sur une relation et une promesse :
– Une relation vivante et personnelle avec le Seigneur, qui se déploie dans les quatre verbes de l’Évangile de ce jour — écouter, suivre, connaître, donner ;
– Et une promesse de fidélité : « Moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20).
Alors que nous avançons dans ce Temps pascal, portons ensemble cette espérance : elle est le fruit de la Résurrection, une lumière qui ne s’éteint pas. N’oublions pas que chacun de nous, selon sa vocation propre, est appelé à être un porteur d’espérance, là où il vit, travaille, aime et prie.
Et si, cette semaine, nous posions un geste concret ? Rendre visite à une personne isolée, offrir une parole d’encouragement, transmettre une page d’Évangile… Cela aussi, c’est répondre à l’appel du Bon Pasteur, en devenant à notre tour des bergers selon son cœur.
Christ est vivant. Il nous connaît. Il nous appelle. Il nous envoie. Marchons dans l’Espérance de Pâques.