2ème jour, dimanche 17 à 5h35, après une nuit faite de micro-siestes dans le car, nous avons ouvert les yeux sur Berlin. Après le petit déjeuner, découverte de la fameuse porte de Brandebourg ainsi que du mémorial aux juifs assassinés d’Europe. C’est finalement vers 22h30 que nous avons pu découvrir notre premier logement en « akademicki », des petits kots de l’université de Lublin.
3ème jour, lundi 18. Les milliers de kilomètres d’autocar et le manque de sommeil se font très vite oublier grâce à l’accueil merveilleux des Polonais et la foi qui nous unit. En effet, les habitants de ce magnifique pays n’hésitent pas à venir à notre rencontre pour nous offrir des spécialités locales ou simplement discuter. La Pologne a mis la barre très haut, entre escorte policière pour nos déplacements et soins aux petits oignons tout au long de la journée. Grand coup de chapeau.
Au programme : la prière du matin, un enseignement sur les jeunes dans la Bible et une ballade dans la campagne polonaise pour faire connaissance avec notre « frat » et les autres jmjistes belges. Nous arrivons au sanctuaire de Wąwolnica où des miracles de la Vierge Marie ont été reconnus.
L’après-midi fut consacrée à un temps d’enseignement, suivi d’un moment d’adoration du Saint Sacrement. Mais le temps fort fut la soirée. Les jeunes dansèrent d’abord au rythme de la musique du groupe Glorious, « Nous sommes », sous le regard surpris des paroissiens. S’ensuivit la veillée autour des reliques du bienheureux Pier Giorgio Frassati, patron des jeunes. Pour Joël, prêtre, ce fut une belle découverte. Un jeune jmjiste raconta que le moment le plus marquant de sa veillée fut la vénération de la relique, un moment privilégié, un entretien avec le bienheureux, lui qui fut un exemple que l’on voudrait suivre. Il a également apprécié, comme beaucoup d’autres, la possibilité de vénérer la croix, qui n’est pas uniquement le symbole de la mort, mais aussi la victoire de la résurrection. Ce fut donc une journée bien remplie qui laissa sur le visage des jeunes pèlerins un sourire sincère et heureux.
4ème jour : mardi 19. Après une bonne nuit de sommeil (la dernière dans les kots), nous avons continué à poser les fondations de notre pèlerinage. Nous étions répartis en groupe d’âge autour de Mgr Kockerols et Mgr Hudsyn. Chacun à sa manière, ces deux évêques nous ont aidés à mieux comprendre le message de l’Annonciation et à le faire nôtre aujourd’hui. L’après-midi, c’est Mgr Hudsyn qui parlait à tous d’un autre personnage de la Bible : la fille d’Hérodiade, Salomé. Pourquoi ce portrait ? D’abord pour montrer que dans la Bible, tout n’est pas lisse, beau, gentil : certaines attitudes, plutôt que de nous conduire à la vie, engendrent un univers malsain, voire la mort. Mais aussi pour nous introduire au sacrement de réconciliation que nous serons invités à vivre durant ces JMJ. Si parfois nous pouvons refuser le chemin que Dieu nous propose (c’est le péché), le sacrement de réconciliation révèle l’amour de Dieu qui désire nous faire vivre à son image, à sa ressemblance dans le concret de nos vies.
Une messe festive a conclu ce temps de retraite. L’Evangile nous a rappelé comment vivre ces JMJ : « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (Mt 12,50). Le jeune qui osa appeler Mgr Kockerols « mon frère » plutôt que « Monseigneur » n’avait donc pas tort !