Feuillets du 7ème dimanche du temps ordinaire
Marie-Médiatrice
Saint-Nicolas
La première partie du temps ordinaire de notre année liturgique se termine par quelques jours gras où nous pouvons nous permettre de relâcher notre corps et notre esprit dans une période festive que chacun vivra à sa façon. Pour certains ce sera de déguster une recette propre au carnaval, salade russe, chou vert ; pour d’autres ce sera participer à des festivités organisées dans plusieurs villes et villages ; voir ses enfants et petits-enfants allant déguisés à l’école pour vivre une après-midi récréative où joie et bonne humeur seront incontournables. Tout cela est dicté par une forme de tradition ; après ce moment, le calme revient et laisse place à un jour particulier de notre année liturgique. Alors que certains terminent la fête du mardi gras, le mercredi des Cendres pointe le bout de son nez nous offrant un temps d’arrêt dans nos vies quotidiennes : un jour de « purification » du corps et de l’esprit nous permet d’entrer dans le carême. Un jour de pénitence et de recueillement où s’imposent prière, jeûne et aumône. Je voudrais tout d’abord attirer votre attention sur l’aumône. Dimanche passé dans l’urgence, notre évêque demandait notre aide pour soutenir financièrement Caritas international dans les actions de secours qu’ils vont mener en Turquie et en Syrie. Cette demande est peut-être passée un peu rapidement et alors que le bilan humain ne cesse de s’alourdir je me permets de vous rappeler le numéro de compte où nous pouvons verser notre quote part : BE88 0000 0000 4141, avec la communication 4879 Turquie Syrie.
Quand le prêtre dépose un peu de cendres sur notre front, il rappelle notre fragilité face au péché, face à ce qui est contraire à l’amour de Dieu tout en nous signifiant la miséricorde du Père et la force de l’Evangile. Il nous invite à vivre un carême de conversion. Celui-ci commence par un mercredi particulier durant lequel nous sommes invités à jeûner. A notre époque, le jeûne pourrait nous paraître un peu désuet dans notre société où nous avons tout à bouche que veux-tu. Cette démarche est un vrai signe de conversion ; le jeûne c’est un seul repas pendant la journée avec une alimentation frugale matin et soir. Jeûner par obligation n’atteint vraisemblablement pas le but escompté. Nous devons plutôt nous mettre dans les pas de Jésus au désert où Il jeûnait uni à son Père et portant l’humanité pour laquelle Il s’engagera dans sa mission publique. De même, notre jeûne prendra sens s’il nous rapproche de Dieu, il devient alors acte d’amour c’est à dire prière. Celle-ci nous accompagnera plus abondamment durant tout ce mercredi mais aussi durant tout le carême. Puissions-nous nous laisser porter par la prière nous conduisant ainsi à redécouvrir l’essentiel de nos vies. Bon mercredi des Cendres à chacune et chacun.
Christian Ledy.
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