Il y a des moments de l’histoire qui me font rêver. Parfois, j’essaye d’imaginer le discours de Martin Luther King du 28 août 1963, l’envoi du premier homme dans l’espace, l’indépendance de la Belgique, les premiers moments de la communauté franciscaine, et encore bien d’autres. Mais les événements qui me fascinent le plus sont les conciles et les synodes qui ont façonné l’Église, les chrétiens et l‘expression de leur foi. Vers l’année 54 à Jérusalem,…
les apôtres ont proclamé que tous, juifs et païens, pouvaient être baptisés dans le Christ. En 431 à Éphèse, les évêques ont proclamé que Marie est la Mère de Dieu. En 1965 à Rome, Paul VI et Athénagoras de Constantinople lèvent mutuellement les excommunications qui pesaient sur les orthodoxes et les catholiques. Ces moments où des hommes et des femmes, par leurs prières, leurs réflexions et leurs actions ont fait l’Histoire me semblent si grands et si inaccessibles. Que sommes-nous face à plus de deux millénaires de foi?
Et pourtant, peut-on dire qu’il y a le moindre chrétien qui, à son époque et dans son lieu de vie, a été totalement inutile dans ces événements. Le peuple de Dieu pourrait-il se passer d’un de ses membres? Si l’Église veut avancer, elle doit le faire avec tous, sans exception. Cette année, l’Église diocésaine de Liège est en pleine ébullition sur la catéchèse. Alors, répondons chacun aux appels de l’Esprit-Saint et de notre évêque. Prions, réfléchissons et agissons! Il en va de la vie de nos communautés, il en va de la vie de nos frères et sœurs, il en va de nos vies!
Thomas Sabbadini