Feuillets du 4ème dimanche de l’Avent
Immaculée Conception
Marie-Médiatrice
Saint-Nicolas
Saint-Hubert
Sainte-Julienne
Nos mots sont bien petits et faibles par rapport à la bouleversante grandeur et diversité de la réalité. Et pourtant, à l’approche galopante de Noël, il est tant et tant de choses que je voudrais vous dire ! Elles se bousculent toutes dans ma tête et ne semblent pas vouloir se coordonner telle une formation d’avions de chasse pour prendre une forme et une présentation claire et ordonnée. Aussi, je vous les livre telles quelles.
C’est Noël ! Il vient parmi nous, le Sauveur, l’Emmanuel, Dieu avec nous ! Nous rappelons sa venue en notre monde pour aider notre cœur à croire ce qu’il ne voit pas toujours : le Dieu tout-puissant s’est fait tout petit, le Dieu tout-autre s’est fait tout proche de notre humanité pour que nous puissions recevoir sa présence douce, radieuse, joyeuse, apaisante et aimante dans nos vies.
Et il n’a pas choisi la famille la plus simple pour venir. Le brave Joseph, ne voulant faire aucune vague, était prêt à répudier Marie en secret, pour ne pas assumer une famille à la réputation douteuse : Marie était enceinte avant d’habiter avec lui ! Et c’est une famille que l’on pourrait qualifier de non-conventionnelle que Dieu a choisie de toute éternité pour s’incarner. C’est un signe que le Seigneur nous connait bien. D’expérience, je n’ai jamais rencontré de famille totalement conventionnelle, chacune possédant des membres plus ou moins proches qui brisent avec une régularité variable le calme apparent de la vie familiale. Dieu n’a pas voulu être étranger à nos familles, à toutes les réalités de nos familles.
Puisque Dieu se veut proche de nos familles, nous les fêterons le dimanche qui suit Noël, à l’occasion de la fête de la Sainte Famille. Et comme c’est un 5e dimanche du mois, nous en profitons pour avoir un dimanche autrement focalisé sur nos familles en faisant en grand la bénédiction des familles. Chaque famille est invitée à venir ce dimanche 30 décembre, à 10h, à l’église Sainte-Julienne où, au cours de l’eucharistie, les familles seront bénies une à une. Il y aura à l’issue de la célébration un apéro pour ceux et celles qui le désirent. Chacun est d’ailleurs invité, selon ses possibilités, à amener un petit quelque chose pour participer à ce moment de convivialité.
Je voudrais finir avec un petit mot sur la flamme de la paix. C’est une flamme allumée à Bethléem, dans l’actuel Etat d’Israël. C’est un signe que la paix est possible. Allumer une flamme dans un pays qui n’a jamais été en paix depuis sa création en 1948, transporter dans le monde entier une flamme allumée par divers moyens de transport alors que le moindre passage par un portail de sécurité vous fera confisquer jusqu’au moindre coupe-ongle que vous portez, organiser une telle entreprise grâce à des jeunes alors qu’on les pointe du doigt dans des banlieues et quartiers dits « difficiles », c’est montrer que notre monde est loin d’être perdu. C’est allumer une lumière d’espérance dans une noirceur qui nous est bien souvent montrée. C’est allumer une flamme de la paix dans un monde qui n’arrive pas à se départir de ses violences physiques, économiques, sociales, psychologiques. C’est pourquoi nous la distribuerons à tous et toutes qui apporteront lanternes et bougies aux messes de Noël : elle est signe de notre espérance, de notre foi que Dieu nous rejoint ici et maintenant pour que nous soyons un peu plus à son image : bons, miséricordieux, lents à la colère et pleins d’amour (cf. Ps 102).
Beau Noël !
Thomas Sabbadini
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