Quelle joie de pouvoir enfin retourner dans nos églises à l’occasion de la fête du Saint-Sacrement

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feuillet du 13ème dimanche du temps ordinaire

Plusieurs l’ont dit, sous des formes différentes mais tous voulaient dire la même chose : « nous étions déçus de ne pas pouvoir retourner à l’église pour la Pentecôte, mais quelle belle coïncidence  de pouvoir après 3 mois d’abstinence, recevoir, à nouveau le Corps du Christ à l’occasion de la fête du Saint Sacrement ! »
Les 2 églises étaient fin prêtes : chaises écartées, distance respectée, sens de circulation marqué au sol. Les équipes d’accueil étaient en place : une personne pour faire rentrer les paroissiens au fur et à mesure, un personne qui présentait le fameux gel hydro-alcoolique et qui indiquait le sens de circulation et la troisième qui menait chacun à sa place car il faut éviter que les gens ne se croisent.
Toutes ces mesures semblent bien sévères, nous en sommes conscients, mais nous tenons à suivre le protocole à la lettre, nous ne voulons pas risquer de devoir à nouveau fermer une église pour non-respect des règles. Comme tous, nous espérons qu’elles s’assoupliront dans les prochaines semaines.
En modifiant les horaires des messes à cause du nombre limité de places, nous avons pu proposer un accueil à 400 personnes, ce qui est légèrement inférieur à la fréquentation habituelle.
Ce week-end, c’est un peu moins de 200 paroissiens qui nous ont rejoints. Certes, ce n’est qu’une petite moitié d’un week-end ordinaire, mais c’est encourageant.

Plusieurs raisons peuvent expliquer le peu de fréquentation : 
· le message n’est pas arrivé chez chacun. Nous avons bien conscience de ne pas avoir touché tout le monde, c’est pourquoi nous nous permettons d’insister pour que vous transmettiez l’info autour de vous, nous n’avons pas de liste exhaustive des paroissiens et avons besoin du bouche à oreille.
· certains ont pris l’habitude de suivre l’eucharistie à la télévision. Nous les invitons chaleureusement à nous rejoindre et sentir ainsi encore plus la vie d’une communauté. N’oublions pas : nous ne sommes pas chrétiens tout seuls.
· certaines personnes craignent de se retrouver avec d’autres. Il nous faut les rassurer au maximum mais nous respectons leur choix d’encore attendre.
· Les paroissiens aiment leur clocher. Et c’est tant mieux. Mais certains paroissiens ont parfois des réticences à aller dans les autres églises de l’Unité pastorale., et cela c’est dommage. Le pape François nous invite à sortir, à aller vers les périphéries. Les autres églises de notre Unité ne seraient-elles pas le début de la périphérie ? Alors, franchissons le pas, profitons de ces temps particuliers pour sortir de nos habitudes; nous en sortirons grandis.