
Lundi 24 août : fête de St Barthélemy (Jn 1,45-51)
Philippe rencontre Nathanaël et lui dit :
nous avons rencontré le Messie !
Viens et vois !
Jésus dit à Nathanaël : avant que Philippe t’appelle, je t’ai vu !
Et tu verras mieux encore : le ciel ouvert
et les anges monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme.
Voilà un extrait d’évangile qui nous rappelle notre vocation, l’appel que nous recevons d’abord en vertu de notre baptême.
Aujourd’hui, cela se concrétise à travers l’appel de Nathanaël, identifié habituellement à l’apôtre Barthelémy.
Dans ces versets, il est beaucoup question de VOIR, ce qui veut dire ici, vivre une rencontre marquante, décisive même, qui change notre vie. Une rencontre profonde avec Jésus, visage humain de Dieu.
Nathanaël se sent choisi, aimé d’une manière toute particulière et cela va changer sa vie.
Puisque nous sommes dans le cadre du pèlerinage, vous pensez sans doute à Marie qui reçoit la salutation inattendue d’un ange : Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi…
Marie découvre qu’elle est aimée de Dieu d’une manière unique, qu’elle est un cadeau aux yeux de Dieu. C’est un GRAND BONHEUR pour elle et elle va chanter son magnificat. Est-ce que je crois vraiment que Dieu me regarde comme un cadeau ?
Je te remercie, Seigneur, pour l’être étonnant que je suis ! (Ps.138,14) Est-ce que je peux vraiment croire et l’expérimenter comme dans le (( Viens et Vois » de l’évangile d’aujourd’hui ?
Bernadette de Lourdes disait de la belle Dame : Elle me regardait comme une personne ! L’Amour nous précède, c’est comme dans cette histoire :
Une maman se promenait un jour avec son garçon de 12 ans et elle lui : -tu sais, il y a bien plus de 12 ans que je t’aime !
Et le garçon de répondre :
mais ce n’est pas possible, je n’étais pas né !
et la maman de lui dire :
-oh si, déjà jeune-fille, j’aimais le garçon que j’aurais plus tard.
Allons plus loin. Car Marie, aimée et choisie par Dieu, va permettre au Fils de Dieu de prendre visage humain en Jésus de Nazareth. C’est les (( Ciel ouvert » dont parle l’évangile d’aujourd’hui.
Par son oui, Marie va permettre une nouvelle communication entre Dieu et nous. La vie de Marie va donner un fruit inattendu comme nous le disons dans le chapelet :
Et Jésus, ton enfant est béni.
La bonne nouvelle, c’est que Dieu a besoin de nous pour continuer à s’incarner, c’est-à-dire prendre chair dans notre monde. Tous et toutes, nous sommes appelés à « enfanter » Dieu. C’est ce que nous disons dans l’Ave Maria.
À la suite de Marie, nous devenons Eglise, avec la mission de rendre Jésus présent dans notre monde. St François d’Assise salue en Marie : « La Vierge devenue Eglise ». De même qu’elle a enfanté la Tête, elle enfante le Corps entier.
Et cerise sur le gâteau ou chemin de BONHEUR, voici un beau témoignage de Robert Hossein, artiste et converti, qui a créé un beau spectacle sur Jésus.
On lui a demandé un jour, dans une interview, s’il n’avait pas peur de trouver l’éternité un peu longue et il a répondu : Quand je serai libéré de l’espace et du temps, j’espère donner un bon coup de main au bon Dieu pour serrer contre mon cœur les plus humbles confrontés aux pires épreuves de la vie et les soulager comme Marie au pied de la croix. (Revue L’Invisible).
C’est magnifique ! Et cela rejoint la dernière phrase de l’Ave Maria : Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Autrement dit, nous prions pour que notre mort devienne une nouvelle naissance, c’est-à-dire une vie pleinement relationnelle avec tous. Cette présence et cette espérance sont des cadeaux qui nous viennent de l’Eglise « d’en-haut ». On appelle cela aussi la communion des saints.
André Vervier
Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante,
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom.
Son amour s’étend d’âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.
De la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais
Chant (Taizé)
Magnificat, magnificat, magnificat anima mea Dominum Magnificat, magnificat, magnificat, anima mea.
Prière

Bienheureuse Vierge Marie,
nous te bénissons pour ta supplication humble et puissante.
Nous te consacrons ce moment de prière
et nous t’accueillons dans l’oratoire de notre cœur
comme mère et maîtresse de vie spirituelle.
Apprends-nous à y écouter et méditer la Parole de Dieu,
à la vivre et à nous mettre à son service.
Aide-nous à exulter et à rendre grâce
en toute circonstance pour le saint Nom de Dieu ;
à supplier et à intercéder avec compassion pour tous les hommes.
Assidus à la prière, réunis avec toi sous le regard du Père,
apprends-nous à lui demander, au nom de Jésus,
l’Esprit qui vient au secours de notre faiblesse.
Aide-nous à accueillir le don de l’oraison
comme amitié intime et profonde avec le Christ ;
à en témoigner par notre vie et à devenir les adorateurs
en esprit et en vérité que cherche le Père.
Ave Maria (version des Foyers de Charité)
Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce,
le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre les femmes et Jésus, ton enfant, est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu,
prie pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort. Amen
Chant : Marie, tendresse des pauvres

Marie, tendresse des pauvres,
Marie, sagesse des faibles,
Marie, notre Mère, priez pour nous (bis)
Marie, lumière féconde,
Marie, prière du monde,
Marie, notre force, priez pour nous (bis)
Marie, promesse pour l’homme,
Marie, fontaine d’eau vive,
Marie, notre source, priez pour nous (bis)
Marie, présence d’un peuple,
Marie, visage d’Eglise,
Marie, notre reine, priez pour nous (bis)
Marie, parole de fête,
Marie, silence des humbles
Marie, notre route, priez pour nous (bis)
On peut aussi terminer en écoutant un Ave Maria, de Gounod par exemple.
André Vervier
Chers amis pèlerins,
Nous avons été heureux de vivre ensemble ce cheminement.
Lourdes vient à nous. Quel bonheur, quelle force.
Continuons notre route ensemble.
Dieu ne finit pas de nous accompagner.
Essayons d’accueillir chaque journée
comme un cadeau de Dieu
même si la vie ne va pas toujours de soi.
Nous restons proches et unis par l’amitié la prière.
Au plaisir de vous rencontrer
Baudouin Charpentier

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