Qu’il m’est difficile de recueillir des paroles et des gestes ajustés,
Dont le sens dirait, avec exactitude, la gratitude à vous exprimer !
Les nombreuses attentions dont vous m’avez témoigné,
Ont nourri mes nuits d’espérances et de vos tendres amitiés.
Je salue l’accueil des services sans lesquels mes soins seraient déchus.
Sans leurs sollicitudes, la proximité humaine serait bien fichue ;
Dans leurs regards préoccupés je lisais : « Tu n’es pas seul » au CHU.
Tel un brin d’arbre porté par tant de prières dans les paroisses !
M’accommodant à la disgrâce des machines et des pas qui froissent.
Fallait-il que je me ressaisisse et brave la fatigue par mes mercis !
J’aurais eu à inscrire ma gratitude dans chaque poignée de mains,
Et sur nos chemins prendre soin de revêtir des sourires sans chagrin ;
Qu’avec nos étreintes fraternelles soient dédiés des hymnes au Divin.
Quand, en larmes, je m’entendrai dire : « Tu reviens de loin, Stanis ! »
Que je m’empresse de rendre un sourire à la saveur de : « MERCI ! ».
Telle une bouée qui remet du souffle à l’arythmie de mon cœur.
Qu’ensemble nous colorions de nos présences ces chemins de bonheur.
Stanis K., doyen de Verviers.