Gardez la foi et restez solidaires !

Infos de la quinzaine

Feuillets du 16ème dimanche du Temps Ordinaire

Immaculée Conception
Saint-Hubert

 

Nous voici déjà au bon milieu de ce temps de vacances tant attendu chaque année, le temps du repos salutaire, pourraient bien dire certains !

« Santé, forme, beauté, épanouissement personnel, longévité… Le vacancier des temps modernes, quand il boucle ses valises, ne se pose pas trente-six questions : il veut être  » bien « . Dans son corps et dans sa tête !  Conséquence d’une société formidablement stressée, on repère un besoin vital de parenthèses sociales, de récréation, de détente, de fuite loin du monde de la compétition pour récupérer sans pression. » (Bernard Cathelat, Sociologue).

Je souhaite à tous ceux qui ont prévu de partir de bien en profiter pour revenir non seulement « bien » mais aussi complètement revigorés.

Mais je me permets de vous demander quelque chose : où que vous soyez et quoi que vous fassiez pendant les vacances, gardez la foi et restez solidaires vis-à-vis de ceux et celles qui n’attendent qu’un geste, un petit mot ou une simple parole bienveillante dans leur solitude en ce moment. N’oubliez pas les personnes âgées qui sont vos parents peut-être ou vos voisins qui ne savent plus se déplacer et qui restent chez-eux ; n’oublions pas nos proches, amis et connaissances malades ; n’oublions pas tous ceux et celles qui ont du mal à traverser une épreuve ou un malheur qui s’est abattu sur eux cette année ; n’oublions pas nos jeunes découragés pour avoir subi un échec scolaire ou professionnel dans leur jeune carrière… A toutes ces personnes, une petite carte, un mot de sympathie ou d’encouragement, un petit coup de fil, un petit sms, si possible, cela leur redonne courage et confiance. Merci d’y penser.

Que ce soit ceux qui partent ou ceux qui ne vont nulle part, pensez tous à vous arrêter un peu et à garer votre vie au soleil ! Je vous laisse en compagnie d’André MONNOM qui nous conseille ce qui suit : « Gare ta vie au Soleil » !

Oui, arrête-toi, tu ne l’as pas volé.

Tu ne peux vivre sans cesse dans la course et le bruit, dans les problèmes sans solution, dans les contraintes et les gestes répétés.

Ne crois pas trop vite les marchands de soleil

Les vraies vacances ne se mesurent pas au nombre de kilomètres.

Les vraies vacances, c’est comme les vrais amis, cela ne se vend pas, cela ne s’achète pas. On peut râler sous le soleil, on peut chanter sous la pluie.

Savoure les petits bonheurs, les grands coûtent trop cher.

Apprends à t’aimer toi-même et entraine-toi ainsi à aimer les autres.

Embrasse la vie, réconcilie-toi avec la vie, la tienne et celle des autres.

Cultive le sourire, la parole agréable, au-delà des petites guerres froides quotidiennes.

La réussite du monde, c’est aussi la fraternité des personnes, dans les rencontres soudaines et libres. Habille ton regard de lumière et ton cœur de silence

“ Il nous faut regarder ce qu’il y a de beau, le ciel gris ou bleuté, les filles au bord de l’eau… Il nous faut écouter l’oiseau au fond des bois, le murmure de l’été, le sang qui monte en soi “ (J.Brel)

Et quand ton cœur est à marée basse, dans une zone de tristesse que tu ne peux expliquer, prends patience avec toi-même. Vis au rythme de la mer. Attends la marée haute.

Bannis l’inquiétude, cesse de te tourmenter. Tu n’as pas si mal travaillé. Repose-toi maintenant.

Les autres, tous ceux que tu aimes et que tu as aidés à grandir, laisse-les faire. Laisse-les se faire. Laisse Dieu les faire : Il chemine en eux mystérieusement. Gare ta vie au soleil.

(André MONNOM, Tu es le Dieu qui libère, Vie Féminine, Juillet 1980)

  1. Oscar MUREKEZI, votre curé