Feuillets du 4ème dimanche de Carême
Saint-Nicolas
Saint-Hubert
Nous voici déjà au quatrième dimanche de carême, dimanche de la joie. Laetare, mot latin signifie « réjouissez-vous » était déjà présent dès l’antiquité chrétienne. Nous nous réjouissons par rapport au chemin de conversion parcouru mais aussi parce que nous voyons Pâques se rapprocher de nous. Ce dimanche marque un semblant de pause dans notre carême nous permettant d’ouvrir d’autres horizons, en participant notamment à la collecte de carême au profit des agriculteurs du Brésil. Cette année, la laetare coïncide avec la fête de saint Joseph, ce saint dont on ne connaît pas grand-chose si ce n’est l’essentiel. C’est par son silence que Joseph s’est conformé à la volonté de Dieu, c’est son silence qui l’a conduit à la sainteté. L’origine de la joie de Saint-Joseph, c’est l’évangile de Mathieu qui nous le révèle « Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit et prit Marie son épouse. » Sept joies de Saint-Joseph sont inscrites dans les Saintes Ecritures :
Première joie : annonce de l’ange à Joseph (Mt 1,20)
Deuxième joie : la naissance de Jésus (Lc 2,14)
Troisième joie : donner à l’enfant le nom de Jésus (Lc 2,21)
Quatrième joie : les mages rendent louange à Jésus (Mt 2,11)
Cinquième joie : la rencontre avec Siméon au temple (Lc 2,34)
Sixième joie : son retour en Israël après la fuite en Egypte ( Mt 2,20)
Septième joie : retrouver Jésus dans le temple après 3 jours de recherche ( Lc 2,46)
Comme Saint- Joseph, chaque chrétien possède une joie spécifique qui est un des fruits de la foi que nous développons en présence et grâce à l’Esprit Saint. La foi c’est avoir sur toute chose le regard de Dieu, notre joie se nourrit de l’espérance du salut. A tous je souhaite une bonne laetare et une bonne fête de Saint- Joseph.
Christian Ledy.
Prière à Joseph, mon ami
Joseph, on t’appelle le juste, le charpentier, le silencieux ;
moi, je veux t’appeler « mon ami ».
Avec Jésus, ton fils et mon Sauveur,
avec Marie, ton épouse et ma Mère,
tu as ta place dans mon cœur, tu as ta place dans ma vie.
Ta présence sur mon chemin, elle est discrète comme ton silence ;
mais je te reconnais bien à ton regard attentif,
à ton cœur disponible, à ta main secourable.
Prends ma main et conduis-moi,
lorsque l’ombre et la nuit rendent mes pas incertains.
Toi qui as cherché le Seigneur, toi qui l’as trouvé, dis-moi où il est.
Dis-moi où il est, quand l’épreuve et la souffrance sont le pain quotidien.
Dis-moi où il est, quand l’espérance relève mon courage et m’invite à avancer avec plus d’entrain.
Dis-moi où il est, quand on vient près de moi, chercher réconfort, amitié et joie.
Joseph mon ami, toi qui a cheminé à travers les rayons et les ombres,
apprends-moi à rencontrer le Seigneur dans le quotidien de ma vie.
Toi, le témoin étonné de l’action de l’Esprit,
aide-moi à reconnaître ses merveilles et à lui être soumis.
Garde bien ouverts mon cœur et ma main.
Amen.